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L’édition 20024 du Carnaval vénitien ne dément pas sa réputation légendaire. Ce rendez-vous festif annuel dans la Venise des Alpes, qui porte bien son nom, révèle des talents insoupçonnés des costumiers pour la parade dans un écrin naturel somptueux. Voir déambuler ces masques le long des canaux et du lac le plus pur d'Europe vous transporte dans un autre temps.
Un mot, un nom, et l’imagination se met en route : New-York. Des films et des romans que nous avons tous en tête deviennent une réalité quand on part visiter New York !
Que ce soit avec les couleurs et la lumière d’automne ou encore l’ambiance magique d’Halloween et de Noël, la ville qui ne dort jamais vous imprègne à jamais d’une aura évanescente. Les cafés et les boutiques, à l’instar des maisons, arborent des décorations tapageuses à l’humeur « bon enfant ».
Un référendum est lancé par EXIT pour sauvegarder un droit essentiel. Le 1er septembre, le parlement genevois a abrogé l’article 39A de la Loi sur la santé qui exigeait des établissements médico-sociaux privés comme publics à accepter l’assistance au suicide dans leurs locaux. Cette pratique est encadrée depuis des décennies par une loi débattue maintes fois entrée en vigueur et dans les mœurs que beaucoup dans le monde nous envient. La preuve en est le nombre de candidats étrangers autant que nationaux qui y font recours.
La désalpe dans le très bucolique canton de Fribourg rythme incontestablement le basculement de saison ; l’été transmue en automne avec l’arrivée des premières fraîcheurs ainsi que les couleurs flamboyantes dessinant de nouveaux paysages naturels.
Le décor est planté. La scène se déroule sur la plaine de Plainpalais en plein centre-ville de Genève. Etymologiquement, cette plana palus désignait plutôt une plaine marécageuse jusqu’au 19e s érigée en unité administrative, ce qui contraste grandement avec le théâtre citadin actuel.
Ce n'est pas un hasard si les trams historiques de Genève mettent en lumière des bribes des oeuvres de l'auteur pour le plus grand bonheur des promeneurs déambulant la ville en ce beau de mois de septembre.
Le lieu évoque naturellement le milieu de la finance, les marchés aux puces et agroalimentaires, le passage de tout le monde au hasard des heures, une courroie de bistrots populaires, le monument aux morts de la « révolution » de 1932 sous forme d’une pierre (déplacée mystérieusement depuis son inauguration en 1982) qui mettait en exergue le climat économique, social et politique de l’époque … et l’origine du cinéma suisse il y a plus d’un siècle.
En plein été de cette année, on apprend qu’un nouveau variant d’Omicron de la Covid-19 a été détecté à l’aéroport de Paris-Roissy chez un individu en provenance de Chine. Les cris d'Orfraie prononcés à l'encontre de la soi-disant canicule n’auront pas tu la psychose due à l'annonce de cette nouvelle mutation, vite propagée comme une traînée de poudre.
Le photographe genevois Patrice FILEPPI est l’invité de la galerie Humanit’Art. C’est le thème « Je m’expose » qui domine sa démarche artistique.
Que ce soient des situations imaginaires déduites de contes d’hier ou d’aujourd’hui, ou de représentations picturales ou encore de faits réels, il tente une narration toute personnelle où la chose vue vaut l’effet qu’elle a sur l’œil.
Plus encore, la transmission de l’émotion ressentie au spectateur permet de dévoiler une réalité quand bien même l’émotion … diffère chez celui qui la provoque et celui qui la reçoit. Sa vision proustienne des relations de la vie et de l’art se lit à chaque instant. La séparation opérée entre l’être et ses corrélats se fond ainsi dans le point de vue en questionnant sans cesse les concepts établis.
Chez Fileppi, les facultés du penser, du vouloir, du sentir et du désirer se rencontrent en une même aptitude ! En revisitant les mythologies de nos représentations du monde, il tend
à affirmer que la fiction dépasserait souvent la réalité, la vérité esthétique supplanterait les partis pris, la construction mentale défierait les lois de la nature.
Une réflexion s’impose dans le domaine de la digitalisation des données et de leur impact en Suisse et à l’international.
Partant du principe qu’au Portugal et en Allemagne, les citoyens votent électroniquement sur les affaires courantes pour la vie communale, en Argentine et en Australie, les électeurs se prononcent sur les objets parlementaires et qu’en Estonie, on peut exercer une forme de citoyenneté virtuelle allant jusqu’à permettre de fonder des entreprises, on en déduit que la Suisse apparaît comme le parent pauvre dans le domaine de la démocratie numérique.
Les nouveaux mots qui entrent chaque année dans le dictionnaire fascinent souvent par leur originalité et leur orientation sémantique. À la moitié de l’année 2023, on s’interroge du nombre de fois où on a entendu les vocables existant dans la nouvelle édition.
Hommage au philosophe iconoclaste Blaise Pascal dans sa ville natale
L'artiste Michel Morelli à l’honneur à Humanit’Art ! Sa recherche artistique laisse libre cours à sa créativité personnelle où son œil nu capte les univers qu’offre la nature. Le photographe tente de représenter les liens et les tensions de l’âme et de l’environnement naturel. En fixant l’empreinte photographique au cœur des feuilles de végétaux par l’utilisation de la photosensibilité de la chlorophylle, il nous réapprend les vertus telles que la patience et l’attention soutenue en nous emmenant vers une connexion sensible à la nature, son harmonie et sa perfection.
Deux amis de longue date, l'un philosophe, l'autre neurologue spécialiste des maladies neuro-végétatives, se promènent durant quatre saisons. Les réflexions sont recueillies dans Je marche donc je pense.
Chemin faisant, Roger-Pol Droit et Yves Agid refont le monde en se posant les trois questions essentielles sur les vertus de la marche : favorise-t-elle la pensée, peut-on la comparer au mouvement de la pensée et comment le cerveau régit la posture du corps ? Un terrain d’entente houleux, à prime abord. À la manière des dialogues platoniciens, ils balaient tous les poncifs de notre temps mettant dos à dos une vision plutôt mécanique et matérialiste à celle d'un version plus symbolique. L'immatérialité des concepts se heurtent à la neuroscience ... mais pas définitivement. S'accordant sur le fait que marcher permettrait de penser plus et mieux, comme une métaphore du cogito cartésien Je pense, donc je suis, ils revendiquent ainsi les liens inaliénables entre l'esprit et le corps.
Le clivage semble estompé pour le plaisir d'une balade sportive au rythme d'une ballade littéraire revigorante.
