En plein été de cette année, on apprend qu’un nouveau variant d’Omicron de la Covid-19 a été détecté à l’aéroport de Paris-Roissy chez un individu en provenance de Chine. Les cris d'Orfraie prononcés à l'encontre de la soi-disant canicule n’auront pas tu la psychose due à l'annonce de cette nouvelle mutation, vite propagée comme une traînée de poudre.

L’EG.5 – rebaptisé du doux nom d’« Eris » en référence à la déesse grecque de la discorde – semblerait néanmoins moins grave du point de vue de la santé publique en raison des anticorps neutralisants. Ceux-ci sont des molécules liées au virus qui les détruisent avant leur éventuelle intégration dans nos cellules ; ce phénomène physiologique étrange éviterait ainsi leur propagation et par conséquent leur infection. Le variant « Eris » circulerait depuis février 2023.

Or, dernièrement, un nouveau variant ferait son apparition. Nappé de mystère vu l’extrême difficulté de le détecter, le variant « Pirola » - BA.2.86 - se distinguerait par son asymptomaticité d’après l’avis des experts. Le 31 août, il aurait été observé dans le département de l’Aube sous l’apparence d’une grippe avec fièvre de 38°C, un gros rhume et des maux de tête.

Le point commun entre ces deux nouveaux-venus réside dans le fait qu’ils sont placés sous haute surveillance par l’OMS quoique les scientifiques ne se sont pas encore accordés sur leur dangerosité et leur transmission, infectieuse ou non.

Les décisions qui en découleront ne se dessinent pas pour l’heure. On n’imagine peut-être plus un nouveau confinement, selon les politiques à l’œuvre, à cause du coût économique exorbitant des deux précédents lockdowns ; le port du masque sera-t-il à nouveau généralisé ? De nouveaux tests et produits vont-ils être imposés ?

Si nul ne peut prédire l’avenir, une chose est sure : le variant n'en finit pas de muer ...

Bonne fin d'été quand même!