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Drames à Plainpalais

Le décor est planté. La scène se déroule sur la plaine de Plainpalais en plein centre-ville de Genève. Etymologiquement, cette plana palus désignait plutôt une plaine marécageuse jusqu’au 19e s érigée en unité administrative, ce qui contraste grandement avec le théâtre citadin actuel.

Ce n'est pas un hasard si les trams historiques de Genève mettent en lumière des bribes des oeuvres de l'auteur pour le plus grand bonheur des promeneurs déambulant la ville en ce beau de mois de septembre.

Le lieu évoque naturellement le milieu de la finance, les marchés aux puces et agroalimentaires, le passage de tout le monde au hasard des heures, une courroie de bistrots populaires, le monument aux morts de la « révolution » de 1932 sous forme d’une pierre (déplacée mystérieusement depuis son inauguration en 1982) qui mettait en exergue le climat économique, social et politique de l’époque … et l’origine du cinéma suisse il y a plus d’un siècle.

L’action du roman de Corinne Jaquet a lieu en avril 2004 au moment où l’on commémore le cinquantenaire de la Télévision romande. Un crime d’un « people » y est commis alors que le Commissaire Mallaury vient de prendre ses fonctions de chef succédant à son collègue, Commissaire Simon, parti récemment en retraite anticipée. Un comble pour ce nouveau-venu dans le rôle en vue, lui qui n’aimait pas la télévision au point de n’avoir aucun de poste chez lui !

Samuel Lassert, dit « Saul » - un de ses réalisateurs - est retrouvé mort à l’heure où il était attendu au légendaire Jardin des Crêpes. Le « fouille-merde » de service, qualifié comme tel par tous, était reconnu aussi comme un menteur invétéré dont la magie cérébrale allait jusqu’à illusionner son monde sur son âge. Il s’était illustré notamment par le dossier historique sur la naissance de cet art à partir de sa première émission diffusée au parc de Mon-Repos.

Le mobile en serait une lutte de pouvoir entre deux régions lémaniques se vantant de la paternité de l’origine de ce média imagé, une opposition musclée entre collègues, une femme bafouée ou désespérément amoureuse, un homme humilié par ses pratiques souvent autocrates ?

L’enquête s’en trouvera lourdement impactée d’autant qu’une deuxième énigme viendra épaissir l’élucidation de ce crime nimbé de secrets qui n’intrigue pas seulement les forces de l’ordre.

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